Saint-Marcellin est une petite municipalité rurale d’environ trois cent cinquante habitants permanents dont la population double en saison estivale, notamment en raison de la forte affluence de sa population saisonnière concentrée autour du principal lac, le Lac Noir. Son parc municipal est muni de jeux pour enfant, une aire de pique-nique et d’un quai. Un sentier d’interprétation et de découverte balisé donnant sur les Étangs vernaux de Saint-Marcellin qui sont reconnus, protégés et mis en valeur.
Le site permanent de la Feste Médiévale représente un véritable trésor. Il comporte des sentiers pédestres, des panneaux d’interprétation et de nombreux points d’accès au Lac des Fées. À cet endroit, l’hébergement est offert dans le monde du camping sans service pour une centaine d’emplacements lors de la Feste Médiévale en août.
Le territoire compte de nombreux lacs et une forêt aux ressources multiples. La chasse et la pêche constituent des activités très populaire. La ZEC du Bas-Saint-Laurent et la Réserve Faunique Rimouski sont d’ailleurs situées à quelques minutes et comptent plusieurs accès.
Outre l’activité forestière et la villégiature, on retrouve des producteurs agricoles spécialisés dans la production ovine, houblonnière et acéricole.


La colonisation du territoire marcellinois débute au milieu du 18ème siècle. Fréquenté pour ces ressources forestières, fauniques et agricoles, les premiers colons connaissent une vie difficile et c’est vraisemblablement à partir de 1872 qu’ils s’installent à Petit-Marcellin. Une dizaine d’années plus tard, la mission de Saint-Marcellin est fondée et sera reconnue en 1921. La municipalité de Saint-Marcellin fut nommée ainsi, en l’honneur du pape Marcellin (pape de 296 à 304). Le territoire de la municipalité de Saint-Marcellin couvre une partie des cantons de Ouimet, Neigette et Macpès.
Après une vaste campagne de travaux publics initiée par le gouvernement c’est à la veille des années 1940 que Saint-Marcellin prend véritablement l’allure d’un lieu central communautaire. Dès lors, la municipalité compte un centre de services centralisé avec garage, magasins généraux et petits restaurants. L’essor de la municipalité se poursuit et dès la fin des années 1960, les Marcellinois et Marcellinoises se dotent des diverses infrastructures, d’un lieu de rencontre communautaire majeur et d’un comité qui veille à l’organisation et à l’administration des loisirs.

Les germes des États généraux du monde rural sont bien palpables avec la mise en place de comités de citoyens et de corporations de développement de Saint-Marcellin, au milieu des années 1980 et 1990. En 1995, émerge l’Association de gestion environnementale et récréotouristique du Lac noir (AGERT) qui voit le jour dans une optique très post-moderne.
La reconquête de la dignité entre 1998 et 2000 se poursuit par l’élaboration de projets de développement visant à répondre à des besoins locaux spécifiques, à donner plus de fierté à la communauté et favoriser la circulation de l’information. C’est ainsi qu’est construit un parc pour enfant au village, qu’un terrain de jeu est mis sur pied, que le concours d’embellissement Village fleuri est lancé et que l’on créer un journal local, Le Marcellinois, pour faciliter la transmission de l’information et la communication.
Saint-Marcellin est une municipalité en revitalisation économique bien connue pour sa forte mobilisation et sa solidarité populaire. C’est l’endroit, en dehors de Rimouski, où le niveau de scolarisation est le plus élevé.
La plupart des résidents de Saint-Marcellin travaillent, à Mont-Joli, Saint-Gabriel, Sainte-Blandine et surtout à Rimouski, situé à une trentaine de minutes de la municipalité. Les professions les plus fréquentes sont les métiers reliés aux services. On compte un certain nombre d’entreprises liées à l’acériculture et un bon nombre de propriétaires forestiers sur le territoire de la municipalité. La foresterie (coupe de bois en terres privées), le tourisme (Feste Médiévale et camp éducatif) ainsi que la villégiature constituent les principales accises économiques de la municipalité. Ainsi, Saint-Marcellin se positionne comme banlieue de Rimouski avec des gens qui se construisent des résidences permanentes le long des lacs. On peut penser au Lac-Noir, Fortin, à la Truite, etc.
« Le-Plateau-de-Saint-Marcellin » est caractéristique du Haut-Pays de la MRC Rimouski-Neigette où la forêt domine nettement le paysage. Aujourd’hui, le village de Saint-Marcellin, juché sur une des nombreuses collines caractérisant cette famille, domine le paysage habité. Le lac Noir, situé au centre du « Plateau-de-Saint- Marcellin », est densément entouré d’une zone de villégiature qui occupe tout le pourtour du lac et qui comprend chalets, résidences et quelques bâtiments patrimoniaux. Ailleurs, le paysage est dominé par la forêt et les plantations. Malgré la présence de friches et de plantations qui contribuent à la fermeture des paysages des fonds de vallées, « Le-Plateau-de-Saint-Marcellin » possède des points de vue élevés sur les collines alentour et sur le Mont-Comi.